Tout d’abord comédien et animateur culturel, je deviens agent artistique puis producteur et organisateur de spectacles. J’ai créé la Compagnie L’Échappée Belle dans une démarche citoyenne vers les publics en difficultés. Je suis et reste comédien.
Né à Paris d’un père auteur dramatique (Jean-Jacques Varoujean) et d’une mère (Elisabeth) elle-même sœur du comédien François Périer, j’ai choisi très tôt de suivre le même chemin. Tout d’abord comédien et animateur culturel, je deviens ensuite agent artistique puis producteur et organisateur de spectacles. Ainsi j’ai pu participer à la révélation de quelques humoristes aujourd’hui installés au premier plan. Toutefois, l’appel de la scène me conduit à tout reprendre pour remonter sur les planches.
En vingt ans, j’ai créé trois compagnies dont la plus récente, la Compagnie L’Échappée Belle.
Actuellement :
La Compagnie L’Échappée Belle est le fruit d’une démarche où artistes et techniciens prennent leur place à part entière.
Le métier de comédien est un choix d’existence, tout l’enrichit : famille, loisirs, centres d’intérêt, expériences personnelles, rencontres éphémères voire relations amicales…
Au travers de la Compagnie, cette démarche me permet de me sentir citoyen à part entière. Depuis plusieurs années, je participe à un travail en direction des publics en difficultés : illettrisme, demandeurs d’emploi, jeunes en rupture scolaire, etc.
Ne pas perdre pied, ne pas se laisser emporter par le tumulte ambiant, garder les yeux ouverts, les oreilles aux aguets, être en état permanent de vigilance : telles sont mes préoccupations vitales.
Depuis décembre 2023, je me suis retiré de la direction artistique de la compagnie qui prend un nouvel élan avec Annaïck Nicolazic et Magali Dos Santos.
Au sein de la Compagnie L’Échappée Belle :
- « Dialogue avec mon jardinier » de Henri Cueco
- « L’Année du jardinier » d’après Karel Čapek
- « Sang Négrier » de Laurent Gaudé
- « Les Bonnes » de Jean Genet
- « Moins par moins » de Jean-Jacques Varoujean
- « Mais qui est don(c) Quichotte » de Dau et Catella
- « Nasr Eddin le fou qui était sage »
- « Au pied de la lettre »
- « Les clefs du paradigme »
- « Le Vieux qui aimait les fautes d’orthographe » de Jean-Claude Bonnaud